Monpezat est délégué de l’Annam et du Tonkin au Conseil supérieur des colonies.
Dans ce courrier, retrouvé parmi les archives de la résidence supérieure au Tonkin, nouveau fonds, RSTNF 3546, il critique le peu d’intérêt accordé jusqu’ici aux questions d’éducation en Annam.
La mauvaise orientation de son courrier, au Tonkin, à la place de la résidence supérieure en Annam, semble avoir à minima retardé la création d’une inspection primaire.
Copie d’une note du 15 septembre 1902 de M. Monpezat au gouverneur général de l'Indochine, RSTNF 3546
Dans l’organisation de l’enseignement, l’Annam a été singulièrement délaissé. Nous ne voyons guère que le collège royal de Hué qui témoigne de la sollicitude du gouvernement en la matière. Bien des lacunes sont à combler. Il semble qu’une inspection primaire devrait être créée à côté de la direction de l’enseignement.
Je me permettrai de recommander pour cette fonction M. Choppy, Marie, Emmanuel, bachelier, professeur au Tonkin. M. Choppy a déjà fait preuve de sérieuses qualité pédagogiques. En tout cas j’ai l’honneur d’appeler la bienveillante attention de Monsieur le Gouverneur général sur ce fonctionnaire dévoué déjà ancien dans son grade.
Paris, le 15 septembre 1902,
Monpezat
Dans une réponse n°362B, du 29 décembre 1902, le Directeur de l’enseignement du Tonkin approuvera cette proposition. Néanmoins, dans une lettre du 15 janvier 1903 le secrétariat général de la résidence supérieur du Tonkin indiquera que cette proposition aurait dû être faite à la résidence de l’Annam.
