Sarah RIVRON

Directeurs : Frédéric RIDEAU et Eric GOJOSSO

Suite à la conquête de nombreux territoires, les Anglais se sont retrouvés confrontés au problème de savoir comment en prendre le contrôle juridique.

Pour les territoires dits « colonisés » (considérés comme vierges avant l’arrivée des Anglais) le droit anglais s’applique. En revanche, cela est plus problématique pour les territoires dits « conquis » (ceux où une population indigène possède ses propres règles juridiques). Dans ces seconds territoires, telles que l’Inde ou l’Afrique sub-saharienne, les Anglais étant en infériorité numérique, ils se sont montrés pragmatiques et ont adopté un système qui conserve une partie du droit coutumier autochtone, tout en s’appuyant sur des dirigeants indigènes afin de faire respecter les aspects du droit régis par les Britanniques.

L’objet de cette thèse est d’étudier l’origine, l’application, ainsi que les spécificités de cette transposition du droit, puis d’évaluer ses intérêts, notamment en le comparant avec le système français de l’indigénat.