Katienefowa YEO

Dir. F. Rideau et A. Lauba

A l’origine et avant la colonisation des pays africains, chaque société africaine avait ses règles établies à travers la coutume. Celle-ci était la règle d’où découlait le droit applicable aux populations. Avec la conquête de l’Afrique à la fin du XIX° siècle, les africains ont connus de nouvelles expériences qui ont impactées leur mode de vie, leur organisation social et juridique. Les colonies Françaises ayant été restructurées dans leur système juridique à l’image du droit Français, l’on a pu constater l’évolution du droit dans ces colonies.
Du droit public au droit privé c’est de façon remarquable que les mutations ce sont faites. Dans le cadre de nos recherches nous nous intéresserons aux institutions de droit privé dans ces pays d’Afrique francophone et particulièrement à ceux de la Côte d’Ivoire.
Définissant en général le droit privé comme l’ensemble des règles de droit applicables aux actes et à la vie des personnes physiques (les particuliers) ainsi que des personnes morales privées (sociétés, associations), les institutions présentent au sein de cette branche du droit sont nombreuses. Ainsi, partant de la définition de l’institution du juriste toulousain Maurice Hauriou et après lecture des écrits de Jean Carbonnier (Flexible droit) nous pouvons résumer les institutions de droit privé en trois grandes catégories qui sont : la famille, le contrat et la propriété. C’est donc autour de l’évolution de ces institutions du droit privé en Afrique francophone que s’attardera notre attention durant nos travaux de recherches.